Plus de 180 responsables universitaires condamnent les “abus de pouvoir” de Trump
- Traducteur Feignant
 - 22 avr.
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La déclaration a été publiée un jour après que l’Université Harvard a poursuivi l’administration en justice pour avoir gelé des milliards de dollars de financements fédéraux, à la suite du refus de l’université de se plier à une série d’exigences.
Un jour après qu’Harvard a intenté un procès contre l’administration Trump pour sa décision de geler des milliards de dollars de fonds fédéraux destinés à l’université, plus de 180 dirigeants de l’enseignement supérieur à travers le pays ont publié mardi une déclaration commune condamnant les efforts du gouvernement pour contrôler les universités.
L’“ingérence politique” et les “abus de pouvoir” du gouvernement “mettent désormais en danger l’enseignement supérieur en Amérique”, écrivent-ils.
Les signataires viennent d’une grande variété d’établissements d’enseignement supérieur à travers le pays, ainsi que d’associations universitaires, illustrant l’ampleur de la menace que, selon eux, représente le président Trump pour le monde académique. Parmi les signataires figurent des responsables de grandes universités publiques de recherche comme l’Université de Virginie et l’Université du Wisconsin à Madison, ainsi que de plus petites universités privées comme Amherst et Kenyon.
La déclaration, diffusée par l’Association américaine des collèges et universités (AAC&U) et signée par 187 personnes mardi matin, exprime l’inquiétude croissante que l’administration Trump s’en prenne à la liberté académique.
“Nous devons nous opposer à toute intrusion injustifiée du gouvernement dans la vie de celles et ceux qui apprennent, vivent et travaillent sur nos campus,” indique le texte.
De nombreux présidents d’université signataires, dont Alan M. Garber de Harvard, sont également confrontés à des risques financiers à la suite des coupes drastiques opérées par l’administration dans les contrats de recherche et les subventions. Lundi, le Dr Garber a déclaré que son université avait choisi de poursuivre l’administration après que celle-ci a émis une liste d’exigences, parmi lesquelles un audit des enseignants pour vérifier d’éventuels plagiats, et la nomination d’un superviseur externe pour garantir la “diversité des points de vue” dans les départements.
Harvard a refusé de se plier à ces exigences, et l’administration a alors annoncé qu’elle gèlerait 2,2 milliards de dollars de fonds fédéraux.




