Publication de Alt National Park Service (Palantir)

La société de Peter Thiel, Palantir, aide l’administration Trump à construire exactement ce qu’elle prétend combattre : un État de surveillance centralisé. Et oui, c’est réel. Big Brother est là.

Voici comment cela fonctionne :

Étape 1 : Le décret présidentiel de Trump

En mars 2025, Trump a signé un décret obligeant toutes les agences fédérales à partager leurs données entre elles. Cela inclut l’IRS (impôts), les ministères de la Santé, de l’Éducation, de la Sécurité intérieure, et bien d’autres.

Ce décret a anéanti les anciennes protections de la vie privée et a transféré le contrôle des données américaines à une nouvelle agence surpuissante appelée Department of Government Efficiency (DOGE) — littéralement « Département de l’efficacité gouvernementale » — composée presque exclusivement de fidèles de Trump.

Étape 2 : DOGE, le centre de commandement

Le DOGE agit comme un centre névralgique :

• Il décide quelles données sont partagées, par qui, et dans quel but.

• Étant dirigé par des personnes nommées par Trump, il ne rend de comptes qu’à l’exécutif.

• Le DOGE a conclu des contrats directs avec Palantir, privatisant ainsi l’infrastructure de surveillance.

  
  

La technologie de Palantir a été intégrée dans des agences comme l’IRS, la Sécurité intérieure, les Affaires des anciens combattants et la Santé publique, sous prétexte d’« améliorer l’efficacité ».

Étape 3 : Palantir, le liant

Palantir, cofondée par le milliardaire d’extrême droite Peter Thiel, développe des logiciels conçus pour extraire des données de nombreuses sources et les relier entre elles.

Leurs principales plateformes — Foundry, Gotham, et Apollo — sont désormais utilisées dans l’ensemble du gouvernement fédéral.

Ils ont mis en place des systèmes pour :

• L’IRS : accès aux déclarations d’impôt, numéros de Sécurité sociale, et dossiers d’emploi.

• ICE (immigration) : traque des immigrés et dépassements de visa.

• HHS et VA (santé) : gestion des dossiers médicaux, des données hospitalières, et même de la planification vaccinale.

• Les militaires et agences de renseignement : outils de surveillance et d’analyse du champ de bataille.

  
  

Ensemble, ces outils ne se contentent pas de stocker des données : ils les relient entre agences pour reconstituer un portrait complet de n’importe quel individu ciblé.

Étape 4 : Tout est interconnecté

Le DOGE utilise les outils de Palantir pour relier :

• Tes données fiscales

• Tes dossiers médicaux

• Ton statut migratoire

• Tes prêts étudiants

• Tes transactions bancaires

• Et bien plus encore… dans un seul système.

  
  

Avant ce décret, ce genre de partage de données était illégal ou strictement encadré.

Aujourd’hui, cela se fait au grand jour, sans supervision du Congrès et sans transparence.

Oui, cela peut être utilisé comme une arme

Trump a déjà :

• Limogé les inspecteurs généraux indépendants

• Placé des fidèles à des postes clés liés aux données

• Menacé publiquement d’utiliser l’IRS et le DOJ contre ses opposants politiques

  
  

Il n’y a pas encore de preuve publique de dossiers de surveillance en temps réel sur des individus, mais les outils existent désormais, et les garde-fous ont disparu.

Cela ressemble aux modèles de gouvernance des données des régimes autoritaires — mais avec une technologie américaine et encore moins de contrôle.

Palantir a reçu plus de 908 millions de dollars de contrats depuis le retour de Trump au pouvoir (suivez l’argent).

Chaque système qu’ils ont construit étend le pouvoir de l’administration sur ta vie privée.

Tu n’as jamais donné ton consentement.

Personne n’a voté pour ça.

Et si on ne réagit pas, cela ne fera que se renforcer.