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Le vrai plan de Musk pour DOGE nous brise le coeur.

Elon ne fait économiser de l'argent à personne, alors que fait-il vraiment ?


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Depuis des mois, je me casse la tête pour trouver un mot qui décrirait avec précision Trump et Musk. Le plus proche que j’aie trouvé est “illusionniste”, mais ce serait encore leur accorder trop de mérite. Ils balancent des conneries distrayantes, le tour de passe-passe le moins subtil du monde, puis ils nous volent tous nos biens. Le problème, c’est qu’on sait que tout ça n’est qu’une diversion bâclée, on sait que chacun de nos poches est en train d’être vidée, et pourtant on reste tellement hypnotisés par leurs bouffonneries qu’on n’arrive pas à coller une droite à ces clowns kleptomanes. Il faut qu’on brise leurs illusions déroutantes et qu’on appelle un chat un chat ; ce n’est qu’à ce moment-là qu’on pourra trouver les ressources pour les foutre par terre et récupérer nos portefeuilles et nos montres.


Alors, que cherche vraiment à faire Musk avec DOGE ? Parce qu’il n’économise clairement pas un seul centime.


Musk avait affirmé que DOGE permettrait de repérer et d’empêcher la fraude et le gaspillage au sein du gouvernement. Pourtant, DOGE n’a accusé personne de fraude, et aucune affaire n’a été portée devant les tribunaux. Donc tout ça, ce serait juste du gaspillage ? Eh bien non. Les coupes de Musk vont en réalité coûter plus cher au gouvernement américain qu’elles ne rapportent. C’est en partie à cause des recours juridiques : virer des gens illégalement entraîne des frais de justice énormes. Mais DOGE a aussi torpillé les revenus du gouvernement. Par exemple, DOGE veut supprimer 20 % des agents de l’IRS (le fisc), alors que chaque dollar dépensé pour ces agents rapporte entre 5 et 12 dollars à l’État. Résultat : plusieurs rapports ont conclu que DOGE n’allait pas réduire le déficit américain, mais au contraire l’augmenter ! Et ce n’est pas de la spéculation. Musk a d’abord dit qu’il couperait 2 000 milliards, puis il a réduit à 1 000 milliards, et maintenant il annonce que DOGE a permis d’économiser 150 milliards. Mais même ce chiffre est douteux, entaché d’erreurs comptables flagrantes. Et malgré ces coupes, Trump a déjà dépensé 155 milliards de plus que Biden au même stade de son mandat — alors que Biden gérait une pandémie ! C’est tout sauf une politique de rigueur budgétaire, contrairement à ce que Trump et Musk prétendent. Et ces dépenses supplémentaires n’ont ni boosté l’économie, ni amélioré la vie des citoyens. Ils ne réduisent pas les gaspillages gouvernementaux ; ils les créent !

Pourtant, Trump et Musk semblent ravis de DOGE, ce qui révèle peut-être leur véritable intention derrière cette illusion.


Alors qu’a réellement fait DOGE pour qu’ils soient aussi satisfaits ?


DOGE s’est rendu coupable de multiples actes de corruption et de conflits d’intérêts, sapant la capacité du gouvernement à tenir des milliardaires comme Musk et Trump responsables de leurs actes. DOGE et Trump ont effectivement neutralisé le Consumer Financial Protection Bureau (CFPB), qui aurait réglementé la transformation de X (Twitter) par Musk en banque en ligne, ainsi que les projets de cryptomonnaie de Trump. « Réglementé » est peut-être un mot trop poli : ces initiatives auraient été rendues impossibles, car Musk et Trump n’auraient pas pu arnaquer leurs clients. DOGE a aussi viré quasiment tout le personnel de la NHTSA, l’organisme qui régule les voitures autonomes. À ce propos, les Tesla ont le taux de mortalité par mile parcouru le plus élevé de toutes les marques aux États-Unis (deux fois la moyenne nationale), surtout à cause de leurs systèmes d’auto-conduite lamentables. Et comme la valeur de Tesla repose fortement sur cette technologie, on comprend vite pourquoi Musk a viré ces régulateurs.


DOGE a aussi placé des employés de SpaceX dans la FAA (l’agence de l’aviation et des lancements spatiaux), qui ont imposé des coupes sauvages et des exigences folles. Pour rappel, Starship est un risque majeur sur le plan aéronautique et environnemental, et il n’est même pas encore opérationnel, alors que la FAA l’enquêtaient sérieusement. Encore un exemple clair et net de corruption.


Trump veut visiblement tailler le gouvernement américain pour le transformer en un régime autoritaire ploutocratique. Il est donc logique qu’il se réjouisse de voir DOGE engendrer autant de corruption.


Mais n’oublions pas : Musk et Trump sont des fascistes avec un grand F. Ils ont marginalisé un groupe — en l’occurrence, les migrants racisés — pour masquer leurs propres insuffisances, flatter leurs égos fragiles, et légitimer leur pouvoir. Ils ont tous deux promu la monstrueuse et fausse théorie complotiste raciste du « grand remplacement », et ils violent activement les lois du pays pour déshumaniser, discriminer, et priver ces populations de leurs droits dans l’espoir de « purifier » les États-Unis.


Et DOGE participe à cela avec des effets dévastateurs.


En effet, DOGE a accédé à des données personnelles sensibles provenant du ministère du logement (HUD), de la sécurité sociale et du fisc. Ces données — noms, adresses, numéros de sécurité sociale — sont légalement censées rester protégées dans ces agences. DOGE les partage avec Trump, qui les utilise pour priver d’accès aux prestations sociales toute personne qu’il soupçonne d’être un migrant sans-papiers, en les inscrivant dans le “fichier maître des décès” de la sécurité sociale. Cela les empêche d’utiliser ou d’accéder à des cartes bancaires, des comptes, ou des aides. Pourquoi ? Parce que Musk et Trump veulent pousser ces personnes à se « déporter d’elles-mêmes » — une méthode barbare. Or non seulement ce partage de données est probablement illégal, mais empêcher l’accès à des services financiers viole leurs droits fondamentaux. Pire : tout cela se fait sans procédure judiciaire, ce qui veut dire que Musk et Trump peuvent cibler n’importe qui : migrants, demandeurs d’asile, voire citoyens américains.

Ajoute à cela que Trump a récemment dit vouloir envoyer des citoyens américains dans des prisons au Salvador qui ressemblent à des camps de concentration (lire plus ici), et ça devient évident : DOGE est un outil de nettoyage fasciste.


Et ce n’est pas fini. Le sommet de cette horreur, c’est la manière dont DOGE sabote directement les agences gouvernementales.


Les autoritaires détestent les agences qu’ils ne contrôlent pas, surtout celles qui protègent le public contre leur pouvoir ou celui de leurs entreprises. Trump ne peut pas dissoudre directement ces agences (pas encore), donc il utilise des détours. Quand il le peut, il met un loyaliste à la tête de l’agence, qui la démantèle de l’intérieur — comme au ministère de l’Éducation. Quand ce n’est pas possible, comme avec la sécurité sociale ou le ministère du travail, il envoie son unité spéciale de sabotage : DOGE.


DOGE a fait tellement de coupes dans la sécurité sociale que l’agence est entrée dans un « chaos total », selon les témoignages internes. L’agence est maintenant dans une « spirale de mort ». DOGE l’a paralysée en supprimant tout ce qu’il pouvait, ce qui permet à Trump de proposer une dissolution « légitime » : si ça ne fonctionne plus, il faut réparer… ou supprimer.


Il semble aussi que DOGE essaie de piéger ces agences. Un lanceur d’alerte a récemment affirmé que DOGE avait désactivé quasiment toutes les protections de la base de données du National Labor Relations Board (NLRB), qui contient des données ultra-sensibles. Ils ont ensuite téléchargé une masse de données, probablement pour nourrir les projets de “déportation volontaire”. Et après ça, une vague de tentatives de connexion a été détectée depuis l’étranger. Une adresse IP russe a essayé de se connecter avec les bons identifiants — heureusement bloquée par le lanceur d’alerte. Mais l’authentification à deux facteurs, que DOGE avait désactivée, aurait normalement empêché cette intrusion.


Que se passe-t-il ici ? DOGE est peut-être juste incroyablement incompétente. Mais plus probablement, elle affaiblit volontairement la sécurité de ces agences pour créer des risques, que Trump pourra utiliser comme prétexte pour les dissoudre. Vu la suppression des protocoles de sécurité et la tentative de connexion étrangère avec les bons identifiants, il est difficile de croire que ce n’est pas intentionnel.


Pas besoin de t’expliquer à quel point ce serait dramatique si le NLRB, le ministère du travail ou la sécurité sociale fermaient. Disons simplement que cela ouvrirait la voie à une domination ploutocratique totale.


Voilà donc l’impact réel de DOGE. Ce n’est pas une machine à économies, ni un outil anti-fraude. C’est un vecteur de corruption massive. C’est un instrument de brutalité illégale contre les minorités. C’est un saboteur d’agences publiques qui défendent le peuple contre l’oligarchie. DOGE n’a rien à voir avec l’efficacité : c’est une entreprise de subversion pure, un coup d’État déguisé, orchestré par le président. Cela mine les valeurs et les principes du gouvernement américain, détruit l’ordre social établi, et tente explicitement de transformer les États-Unis en une dictature fasciste, ploutocratique et suprémaciste blanche.


C’est pour ça que Trump et Musk adorent DOGE : elle a parfaitement rempli sa mission.


Et si cela ne suffit pas à briser l’illusion, on devrait peut-être renommer DOGE (Department Of Government Efficiency). Je propose : DOOFAS – Department Of Oligarchical Fascist American Subversion (Département de la Subversion Fasciste et Ploutocratique Américaine).


 
 
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